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Transformers pour Vision

Transformers pour Vision

Les Transformers sont devenus l’une des architectures les plus puissantes et populaires dans le domaine de l’apprentissage automatique, principalement grâce à leur succès spectaculaire dans des tâches liées au traitement du langage naturel (NLP), telles que la traduction automatique, la génération de texte, et la compréhension du langage. Cependant, ces dernières années, les Transformers ont également fait une entrée remarquée dans le domaine de la vision par ordinateur, révolutionnant des applications telles que la reconnaissance d’objets, la segmentation d’images, et l’analyse d’images.

Dans cet article, nous explorerons les Transformers pour la vision, leur fonctionnement, et comment ils sont appliqués pour améliorer les performances des modèles de vision par ordinateur.

Qu’est-ce qu’un Transformer ?

Un Transformer est une architecture de réseau de neurones introduite dans l’article “Attention is All You Need” par Vaswani et al. (2017). Le Transformer repose principalement sur un mécanisme appelé Attention, qui permet au modèle de se concentrer sur différentes parties d’une entrée (par exemple, des mots ou des pixels) de manière non séquentielle, contrairement aux architectures classiques comme les Réseaux de Neurones Récurrents (RNNs) ou les LSTMs.

Le Transformer est basé sur deux principaux composants :

  1. L’encodeur : Ce composant traite l’entrée, apprend des représentations des différentes parties de l’entrée, et les convertit en vecteurs.
  2. Le décodeur : Il génère la sortie en utilisant les représentations apprises par l’encodeur.

Le cœur de l’architecture Transformer repose sur le mécanisme d’attention qui permet au modèle de peser l’importance des différentes parties de l’entrée à chaque étape du processus d’apprentissage.

L’Adaptation des Transformers pour la Vision

L’application des Transformers à la vision par ordinateur est rendue possible grâce à l’idée de traiter des images comme une séquence de patches (petits blocs) plutôt que comme une grille de pixels. Cette approche permet d’appliquer directement le mécanisme d’attention des Transformers sur des images de manière plus efficace.

Les Transformers pour la vision ont été introduits sous la forme de modèles tels que Vision Transformer (ViT) et DEtection Transformer (DETR). Ces modèles se sont révélés particulièrement efficaces pour des tâches complexes de vision par ordinateur, souvent surpassant les architectures traditionnelles basées sur des réseaux de neurones convolutifs (CNNs).

Vision Transformer (ViT)

Le Vision Transformer (ViT) est un modèle qui utilise directement la structure Transformer pour les tâches de classification d’images. Voici les principales étapes de fonctionnement de ViT :

  1. Découpage de l’Image : Une image est divisée en plusieurs patches carrés (par exemple, de 16×16 pixels), et chaque patch est aplati en un vecteur de caractéristiques unidimensionnel.
  2. Embedding de Patchs : Chaque patch est transformé en un vecteur d’embedding, comme les tokens dans un modèle de langage.
  3. Positionnal Encoding : Comme les Transformers traitent des données non séquentielles, un encodage positionnel est ajouté à chaque patch pour fournir des informations sur la position relative des patches dans l’image.
  4. Mécanisme d’Attention : Les patchs sont ensuite traités par le mécanisme d’attention, qui apprend à lier des informations pertinentes entre eux, indépendamment de leur position dans l’image.
  5. Classification : Après avoir passé l’image à travers plusieurs couches d’encodeurs Transformer, la sortie d’un vecteur spécifique est utilisée pour effectuer la classification de l’image.

ViT a montré des résultats impressionnants, surpassant les CNNs traditionnels lorsque des données suffisantes sont disponibles pour l’entraînement, comme sur les grands ensembles de données (par exemple, ImageNet).

DEtection Transformer (DETR)

Le DEtection Transformer (DETR) est une extension du Transformer utilisée spécifiquement pour la détection d’objets. Contrairement aux approches traditionnelles, qui dépendent de régions proposées et de classificateurs, DETR utilise une approche end-to-end dans laquelle l’encodeur Transformer traite directement l’image et l’architecture de décodeur génère des prédictions de boîtes englobantes (bounding boxes) et de classes d’objets.

Les principales caractéristiques de DETR sont les suivantes :

  1. Encodage de l’image : Comme dans ViT, l’image est découpée en patches et encodée dans un espace de caractéristiques à l’aide du Transformer.
  2. Mécanisme d’Attention : Le mécanisme d’attention permet à DETR de capturer les relations spatiales entre les objets dans l’image, ce qui est essentiel pour la détection précise des objets.
  3. Prédictions de Boîtes Englobantes et de Classes : Contrairement aux méthodes classiques qui génèrent d’abord des propositions d’objets, DETR génère directement les prédictions des objets en une seule étape, réduisant ainsi la complexité du processus.
  4. Post-traitement : Après avoir généré des prédictions, des étapes de filtrage sont effectuées pour éliminer les détections redondantes et peu fiables.

DETR a surpassé les approches classiques de détection d’objets dans de nombreux cas, avec une efficacité accrue et une capacité à généraliser à de nouvelles scènes.

Avantages des Transformers pour la Vision

Les Transformers pour la vision présentent plusieurs avantages par rapport aux architectures CNN traditionnelles :

  1. Capacité à capturer des dépendances globales : Contrairement aux CNNs, qui sont limités à des zones locales de l’image, le mécanisme d’attention des Transformers permet de capturer des relations à longue portée entre les pixels ou les patches, ce qui est particulièrement utile pour des tâches complexes comme la segmentation et la détection d’objets.
  2. Architecture flexible et modulaire : L’architecture Transformer peut être facilement adaptée pour une variété de tâches, y compris la classification, la segmentation, la détection d’objets, et même la vidéo. Cela permet de développer des modèles plus généralisés et réutilisables pour plusieurs applications.
  3. End-to-end learning : Les modèles Transformer peuvent être entraînés de manière end-to-end, ce qui simplifie l’optimisation et améliore la performance par rapport aux méthodes traditionnelles basées sur plusieurs étapes (comme la génération de propositions d’objets).
  4. Scalabilité : Les Transformers se prêtent bien aux modèles à grande échelle. ViT, par exemple, a montré qu’il peut surpasser les CNNs sur de grands ensembles de données, et des versions encore plus grandes peuvent être utilisées pour des applications complexes.

Inconvénients et Défis

Malgré leurs avantages, les Transformers pour la vision ont également certains défis et inconvénients :

  1. Besoins en données massives : Les Transformers, notamment ViT, nécessitent de grandes quantités de données pour bien fonctionner. Lorsqu’ils sont formés sur des ensembles de données relativement petits, leur performance peut être inférieure à celle des CNNs.
  2. Calcul intensif : Les Transformers sont généralement plus gourmands en ressources computationnelles que les CNNs, car le mécanisme d’attention nécessite une grande quantité de mémoire et de calculs pour chaque pair de pixels (ou patches).
  3. Sensibilité à la taille des images : Comme les Transformers traitent des patches, la résolution des images peut avoir un impact direct sur la performance des modèles. La gestion de différentes résolutions peut être un défi.

Applications des Transformers pour la Vision

Les Transformers ont montré leur efficacité dans une variété d’applications de vision par ordinateur, notamment :

  1. Reconnaissance d’objets : Des modèles comme ViT et DETR sont utilisés pour classer des objets et localiser leurs positions dans des images.
  2. Segmentation d’images : Les Transformers, tels que le SegFormer, sont utilisés pour diviser les images en régions significatives, ce qui est essentiel pour des applications comme la reconnaissance d’organes dans l’imagerie médicale.
  3. Analyse vidéo : Les Transformers peuvent également être appliqués aux séquences vidéo pour comprendre les relations temporelles entre les objets dans une scène, ce qui est utile dans des domaines comme la surveillance, la conduite autonome, et l’analyse d’événements sportifs.

Conclusion

Les Transformers ont ouvert de nouvelles perspectives pour la vision par ordinateur, permettant de surpasser les modèles traditionnels comme les CNNs dans certaines tâches complexes. Grâce à leur capacité à capturer des relations globales et leur flexibilité, les Transformers, comme ViT et DETR, sont devenus des modèles de référence pour des applications allant de la classification d’images à la détection d’objets et la segmentation. Cependant, ils viennent avec des défis en termes de besoin en données et en ressources computationnelles. Néanmoins, leur adoption continue de croître, et leur potentiel reste vaste dans l’évolution future de la vision par ordinateur.

Programme Python pour obtenir la date de création et de modification du fichier

Voici un exemple de programme Python qui peut être utilisé pour obtenir la date de création et de modification d’un fichier :

 

import os
import time

filename = 'example.txt'

# Obtenir la date de création du fichier
creation_time = os.path.getctime(filename)
print('Date de création :', time.ctime(creation_time))

# Obtenir la date de modification du fichier
modification_time = os.path.getmtime(filename)
print('Date de modification :', time.ctime(modification_time))

Ce programme utilise les fonctions

os.path.getctime

et

os.path.getmtime

pour obtenir respectivement la date de création et de modification du fichier

example.txt

. La fonction

time.ctime

est utilisée pour formater la date en une chaîne de caractères lisible par l’homme.

Notez que ces fonctions ne sont disponibles que sur certains systèmes d’exploitation. Si vous utilisez un autre système d’exploitation, vous devrez peut-être utiliser une autre méthode pour obtenir la date de création et de modification du fichier.

Programme Python pour copier un fichier

Le module

shutil

(pour “Shell Utilities”) fournit une variété de fonctions pour travailler avec des fichiers et des dossiers, y compris la fonction

copy()

qui permet de copier un fichier d’un emplacement à un autre.

La fonction

copy()

prend en entrée les chemins d’accès des fichiers source et de destination, sous forme de chaînes de caractères. Si le fichier de destination existe déjà, il sera remplacé par la copie. Si le fichier de destination n’existe pas, il sera créé.

Voici comment utiliser la fonction

copy()

pour copier un fichier dans le même dossier :

 

import shutil

# Copie du fichier d'origine vers le fichier de destination (dans le même dossier)
shutil.copy(source_file, "./" + dest_file)
import shutil

# Copie du fichier d'origine vers le fichier de destination (dans le même dossier)
shutil.copy(source_file, "./" + dest_file)
import shutil

# Copie du dossier d'origine vers le dossier de destination
shutil.copytree(source_folder, dest_folder, recursive=True)

Vous pouvez également utiliser la fonction

copy()

pour copier des dossiers en utilisant le paramètre

dst

et en mettant

recursive=True

:

Cela copiera récursivement tout le contenu du dossier d’origine dans le dossier de destination. Si le dossier de destination n’existe pas, il sera créé. Si le dossier de destination existe déjà, les fichiers et dossiers de l’origine seront ajoutés à ceux existants.

Programme Python pour créer en toute sécurité un répertoire imbriqué

Voici comment on peut écrire un programme Python qui crée en toute sécurité (sans lever d’exception) un répertoire imbriqué, c’est-à-dire un répertoire qui peut avoir plusieurs niveaux de profondeur :

 

import os

def creer_repertoire_imbrique(chemin):
  # On vérifie que le répertoire parent existe
  repertoire_parent = os.path.dirname(chemin)
  if not os.path.exists(repertoire_parent):
    creer_repertoire_imbrique(repertoire_parent)

  # On crée le répertoire s'il n'existe pas encore
  if not os.path.exists(chemin):
    os.mkdir(chemin)

# Exemple d'utilisation
creer_repertoire_imbrique("/dossier/sous-dossier/sous-sous-dossier")

Ce programme vérifie d’abord que le répertoire parent du répertoire à créer existe, en utilisant la fonction

os.path.dirname()

pour obtenir le nom du répertoire parent. S’il n’existe pas, on appelle récursivement la fonction

creer_repertoire_imbrique()

pour créer le répertoire parent. Une fois que le répertoire parent existe, on vérifie que le répertoire à créer n’existe pas déjà, et on le crée en utilisant la fonction

os.mkdir()

s’il n’existe pas encore.

Ce programme gère donc de manière récursive la création des répertoires imbriqués, en s’assurant à chaque étape que le répertoire parent existe avant de créer le répertoire en question. De cette manière, aucune exception n’est levée lors de la création du répertoire imbriqué.

fichiers python

En Python, vous pouvez utiliser les fonctions de la bibliothèque

io

pour lire et écrire des fichiers sur votre ordinateur.

Voici comment ouvrir et lire un fichier en Python :

 

# Ouvrir un fichier en lecture
with open("mon_fichier.txt", "r") as f:
    # Lire le contenu du fichier
    contents = f.read()
    print(contents)

La fonction

open

prend en argument le nom du fichier et le mode d’ouverture (“r” pour lecture, “w” pour écriture, “a” pour ajout). L’instruction

with

permet d’ouvrir le fichier de manière contextuelle, ce qui signifie que le fichier sera automatiquement fermé lorsque vous avez fini de travailler avec lui.

La méthode

read

de l’objet fichier permet de lire le contenu du fichier et de le stocker dans une variable. Si vous voulez lire le fichier ligne par ligne, vous pouvez utiliser la méthode

readlines

:

 

# Ouvrir un fichier en lecture et lire les lignes
with open("mon_fichier.txt", "r") as f:
    # Lire le contenu du fichier ligne par ligne
    lines = f.readlines()
    for line in lines:
        print(line)

Voici comment ouvrir et écrire dans un fichier en Python :

 

# Ouvrir un fichier en écriture
with open("mon_fichier.txt", "w") as f:
    # Écrire dans le fichier
    f.write("Ceci est une ligne de texte\n")

La méthode

write

de l’objet fichier permet d’écrire du texte dans le fichier. Si vous voulez ajouter du texte à la fin du fichier sans écraser le contenu existant, vous pouvez utiliser le mode “a” pour l’ouvrir en mode ajout :

 

# Ouvrir un fichier en ajout
with open("mon_fichier.txt", "a") as f:
    # Ajouter du texte à la fin du fichier
    f.write("Ceci est une autre ligne de texte\n")

La gestion des fichiers en Python est un sujet vaste et il existe de nombreuses autres opérations que vous pouvez effectuer, comme par exemple déplacer le curseur de lecture ou d’écriture dans le fichier.

La gestion des fichiers

En Python, vous pouvez ouvrir et manipuler des fichiers de différentes manières. Voici quelques exemples de gestion de fichiers en Python :

 

# Ouvrir un fichier en lecture
with open("my_file.txt", "r") as f:
    # Lire le contenu du fichier
    contents = f.read()

# Ouvrir un fichier en écriture
with open("my_file.txt", "w") as f:
    # Écrire du contenu dans le fichier
    f.write("Hello, world!")

# Ouvrir un fichier en ajout
with open("my_file.txt", "a") as f:
    # Ajouter du contenu à la fin du fichier
    f.write("\nBonjour, le monde!")

# Ouvrir un fichier en lecture et l'itérer ligne par ligne
with open("my_file.txt", "r") as f:
    for line in f:
        print(line)